Nous vivons dans un monde qui a fait de la linéarité une norme : stabilité, prévisibilité, efficacité.
Pourtant si nous ouvrons les yeux et regardons ce monde, rien n’est linéaire, tout est cyclique : le jour & la nuit — le cycle des saisons — le cycle de la lune — les cycles des planètes.
La nature est un hymne au mouvement, à l’impermanence, à la mort et la renaissance.

Nous, femmes, connaissons intrinsèquement cette loi des cycles, notre cycle menstruel maintient le lien constant avec cette grande loi, tout se transforme, tout évolue par des phases successives de croissance et de déclin, de flux et de reflux, d’action et de repos.
C’est vrai aussi de nos cycles de vie :
Dans la tradition védique qui vénérait la Déesse Mère, tout comme dans la tradition taoïste, on reconnaissait des cycles de vie de 7 ans.
Plus proche de nous, Rudolf Steiner en antroposophie, ou Dane Rudhyar en astrologie évoque ces cycles de 7 ans.
Chaque cycle nous invitant à expérimenter des niveaux différents de notre être.
Mais d’autres cycles seraient à l’oeuvre.
Selon Dane Rudhyar toujours, le cycle de 84 ans pourrait être envisagé comme nombre archétypal du développement personnel individuel et spirituel de l’humain.

Cycle qui serait divisé en 3 périodes de 28 ans :
- de 0 à 28 ans cycle de l’hérédité,
- de 28 à 56, cycle de l’individualité
- de 56 à 84 cycle de la spiritualité
Après 84 ans ??
Les poètes eux aussi décrivent ce monde cyclique.
N’ évoquent-ils pas le printemps de la jeunesse, l’été du plein potentiel de la femme, l’automne lorsque la maturité pointe son nez et enfin l’hiver lorsque se présente la femme vieille et sage !

Accueillir les cycles de la vie, c’est reconnaitre ce mouvement de mort et de renaissance, intégrer en conscience nos expériences, transmuter ce qui doit l’être, être en paix avec nos choix, s’ouvrir au nouveau, renaitre de nos cendres!.
Alors, et alors seulement, la ménopause, l’avancée en âge deviennent une nouvelle aventure bien venue !